Discours d'Intronisation de Joël 1er - 28/02/1998
Mesdames et Messieurs de Martelange et d’ailleurs, Je vous souhaite un carnaval bien haut en couleurs.
Permettez d’abord que je parle de mes acolytes; Ils représentent ma suite.
Je compte bien changer l’atmosphère ambiante Et demain sera un lendemain qui chante.
Pas question de parler de taxes et encore moins d’impôts. Mais vous pourrez, c’est vrai, me payer un pot.
Les ouvriers communaux sont tous mobilisés. Miracle du carnaval, ... Y’ en a pas un en congé.
Et j’invite les Javaux, Clément, Waty et consorts A venir avec nous car c’est pour eux qu’on sort.
Je les surplomberai du haut de ma papamobile, Et je serai bon prince en leur rendant la ville.
Je voudrais d’abord qu’on garde un souvenir impérissable De mon règne et de mes sources intarissables.
Que la bière et le vin coulent vraiment à flots ca ne coûte pas plus cher que la distribution d’eau.
Merci au Comité des Fêtes et à l’ami Peter qui m’ont permis de régner de façon éphémère.
Un petit mot aussi à la population Avant les traditionnelles libations.
Que tout se passe bien sans agressivité Le carnaval, c’est aussi la convivialité.
Merci à tous ceux qui de l’aube à l’aurore Viendront faire la fête, car c’est vous qu’on honore.
Et si le temps prévu n’est pas béni des anges, Cela n’arrêtera point les gens de Martelange.
Un mot aussi pour la gendarmerie: Je voudrais que demain tous les gendarmes rient.
Merci aussi aux pompiers, Croix-Rouge et compagnie En espérant que demain tout reste sans souci.
Voilà je me retrouve grand dans la cité ardoisière Rien que pour ce miracle, je vis comme dans un rêve.
Je n’ai plus rien à dire ... sauf que la fête commence Et pour bien débuter, je vais m’offrir ... une blanche.
Maintenant, je vous invite enfin à écouter ce qui demain va devenir un hymne à la gaîté.
Merci à Daniel, Etienne, Michel, Franck, Françoise et Thierry. C’est grâce à eux et avec vous qu’on rit.
Discours du Bourgmestre Daniel Waty - 28/02/1998
Chers amis,
Bienvenue dans la maison communale qui a revêtu sa parure carnavalesque à l’occasion du week-end festif. Bienvenue aux …
Organisateurs du Comité des fêtes.
La commune pourrait déjà vous délivrer le prix de l’excellence pour la qualité indéniable de toutes vos manifestations mises sur pied depuis maintenant quatre années. Bravo tout spécial à son infatigable président Peter Gielkens, l’homme venu spécialement de Flandre pour nous communiquer militairement sa joie de vivre, de danser, de fêter, et de s’amuser. Peter, ton immense force de persuasion conjuguée à une volonté indéfectible de promouvoir le divertissement réveillent et stimulent les Martelangeois, Radelangeois et Grumelangeois parfois ankylosés, endormis,... Grâce à ton énergique dynamisme, notre commune vit au rythme des animations proposées à chaque saison de l’année.
Princes :
- Philippe 1er, le gai luron, le boute-en-train, le facilitateur du premier carnaval de la décennie ’90. - Son successeur Jean-Claude 1er, le blagueur invétéré prêt à dérider le plus sérieux de ses sujets. Jean-Claude, tu as assuré avec brio la continuité difficile de Philippe 1er. - Enfin le sérénissime Prince Joël 1er qui apporte cette année dans sa corbeille un surplus de vitalité et qui s’est entouré d’une très joyeuse garde déjà bien entraînée à la fête. Des répétitions et exercices du coude ont soigneusement été programmés durant le mois de février. Joël, dans un instant tu seras le maître de la localité. L’espace d’un week-end, tu auras tout pouvoir sur les 1500 âmes. Porte nos habitants au nirvana du plaisir de vivre, amuse-les, distrais-les, fais vibrer notre communauté locale. Ton épouse princière, Chantal, te conseillera utilement afin que la fête soit une parfaite réussite.
A vous tous, qui de près ou de loin participez à cette grande fête, soyez les bienvenus à Martelange.
Les ingrédients de la fête
1. Votre volonté
Amis organisateurs et altesses princières, par votre volonté toute souveraine, les habitants de notre verte vallée d’ordinaire quelque peu prudes, réservés, austères vont se dévergonder pendant tout un week-end. Dès à présent, le délire incontrôlable gagne chaque rue, chaque chaumière, tous les habitants. Le cyclone se charge.
2. La fièvre
D’année en année, en crescendo, dans le froid hiver bientôt en partance, la fièvre gagne la population. Il faut dire que les agents infectieux hyperactifs redoublent d’énergie pour distiller sans retenue le virus dont les effets se multiplient de jour en jour.
3. Comme une lame de fond !
Félicitations à vous tous pour votre participation aux réjouissances. Le sens de la fête qui vous anime rassemble heureusement les gens. Au fil des ans, on sent une lame de fond traverser la vallée et l’inviter à dépasser tout ce qui d’habitude peut séparer, diviser, éparpiller. L’édition 1998 du carnaval de la Cité du Sanglier réunit des dizaines de bénévoles : 80 personnes sont prêtes à assurer un rôle très précis – sécurité, accueil, service au bar, préparation des costumes, …
4. Cité des Mozart
Martelange : la Cité des Mozart. Pendant que les uns peaufinent les costumes des membres du Comité des fêtes en véritable professionnel – le Dé d’or pourrait être remis à ces dames de la haute couture - d’autres se découvrent des talents de parolier de la musique qui accompagnera le Prince carnaval, musique chantée par des ténors locaux. Plus loin sur les hauteurs du village un artisan décore les magnifiques pendentifs en schiste, symboles d’un carnaval bien de chez nous. Tout cela sous le regard amusé de Neckel et de son épouse Greitchen, nos héros envoûtés par la grande simplicité et la convivialité bon enfant de tous les participants. Ce carnaval se décline sous le triangle des forces : beauté, unité et amusement. Soyons-en fiers.
Vive le carnaval. Vive Joël 1er.
On se réjouit de festoyer, de danser,
de bouger, de s’amuser ensemble.
Avec Joël 1er, on va trinquer et rigoler.
Discours de fin de règne de Joël 1er - 20/02/1999
Nous Joël 1er du haut de notre grandeur,
Nous remercions nos sujets pour leur profonde ferveur.
Nous avons vécu avec eux un règne folklorique Et celui qui s’annonce sera du même type.
Un petit mot bien sûr de notre successeur : Il nous bat en taille et aussi en largeur.
Mais au comité des fêtes nous tenons à dire Que si vous persistez dans vos délires
Et pour que vous ne le cherchiez pas en vain
Nous vous proposons comme prince un des sept nains.
Venons-en maintenant à notre règne éphémère : Nous avons choisi c’est vrai une suite exemplaire
Ils n’ont même pas puisé dans la caisse communale Pour faire d’un événement princier une place royale.
Merci Françoise (Kenler) merci Michel (Waty) Pour vos négociations et votre diplomatie
Au carnaval d’Heinstert après maintes discussions Vous avez obtenu d’importantes réductions
Et la bière bon marché coula donc à foison.
Même chez Clovis (Diels) une telle mise en bière Aurait coûté sans doute beaucoup beaucoup plus cher.
Nous nous souvenons aussi d’une voie de garage Qui au carnaval d’Arlon nous a mis en rage
Quand notre papamobile a presque rendu l’âme En pleine cavalcade avec des rires infâmes.
Mais nous tenons aussi à remercier
Tous ceux qui gentiment nous ont épaulé.
Les ouvriers communaux et aussi les gendarmes
Qui ont tous , les coquins, succombé à notre charme.
Sans oublier la Croix-Rouge et les pompiers de Wolwelange Dont la présence fut bien sécurisante.
Tous ont bien démontré leur efficacité
Quand un Pierrot d’Arlon a lourdement chuté.
Mais nous préférons une chute de style
Qui nous entraîne tout droit vers l’horizon 2000.
Et si le prince du troisième millénaire
Est du même cru que ses quatre anciens congénères,
Alors Martelange vivra en pleine métamorphose Et l’avenir toujours et pour tous sera rose.
Dans l’attente chantons tous la chanson du siècle : Vive Joël 1er et vive vous avec !
